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Peter LOOSLI | Candidat au Grand Conseil de Genève - Page 5

  • Suroffre commerciale française

    L'implantation d'équipements commerciaux à forte fréquentation participe massivement aux déséquilibres entre coeur d'agglomération genevois et périphérie. Spécialement marquée à proximité de la frontière suisse, la surdensification commerciale fragilise le commerce de proximité et renforce, de surcroît, l'éviction des activités artisanales et industrielles des espaces y étant dédiés par les pouvoirs locaux.

    Le projet politique des intercommunalités de l'Ain et de la Haute-Savoie, rassemblées autour de Genève sous la bannière du Genevois français, vise à coordonner les choix d'implantation des équipements et services d'intérêt métropolitain en jouant fair-play. Dans ce contexte hyperconcurrentiel, le Comité syndical du Pôle métropolitain (côté français) - de concert surtout avec les services chargés du Plan directeur du canton de Genève (DALE, DSE et Département présidentiel, côté genevois) - vient de valider sa participation en tant que chef de file au projet PROXICONSO, déposé en bonne et due forme auprès des secrétariats conjoints Interreg français et suisse.

    Le budget total du projet est de 650'000 € pour la période 2017-2020. L'enjeu-clé consiste à améliorer l'armature commerciale de l'agglomération, au bénéfice des populations du bassin genevois, dans une logique de proximité, de part et d'autre de la frontière. La clarification des stratégies commerciales du Grand Genève, par chacune des entités qui le compose, reposera par le biais de PROXICONSO sur une connaissance fine des besoins et pratiques, dans le dessein délibéré de construire une offre plus adaptée, garante de la revitalisation des tissus commerciaux de proximité. Simultanément, les porteurs du projet cherchent à favoriser les modes de déplacement actifs et l'utilisation des transports en commun.

    Le comité de sélection Interreg V France-Suisse rendra sa décision définitive lors de sa séance régulière prévue pour le 23 novembre prochain.

    Peter LOOSLI

    Pour en savoir plus: www.interreg-francesuisse.org

  • Canton de Genève • Soutien inattendu puissant à la marche urbaine et au vélo urbain

    Ferney-Voltaire, le 8 mars 2017

    A la veille de l'ouverture au grand public du 87e Salon de l'auto de Genève - renommé "Geneva International Motor Show (9-19 March 2017)" -, la démarche détonne avec un effet de surprise garanti en sus, en raison de la «priorité conférée jusqu'ici par le canton de Genève aux transports individuels motorisés».

    Lancée par une instance cantonale singulière toujours jeune (créée en 2005) et dotée d'un poids grandissant dans la vie publique, cette démarche inattendue et inédite constitue, fort judicieusement, tout sauf une énième contribution à la légendaire guerre des transports.

    Il se trouve que la Cour des comptes du canton de Genève s'est autosaisie pour effectuer une évaluation de la politique publique de mobilité douce; et elle vient de publier ses constats en la matière dans un rapport concis (cliquer sur le lien indiqué en annexe), débouchant sur quatre recommandations-clés (voir pages 66-70) «pour améliorer le réseau piéton et cyclable».

    Les recommandations émises par la Cour s'adressent au Département cantonal genevois de l'environnement, des transports et de l'agriculture (DETA), dirigé par le Conseiller d'Etat Luc BARTHASSAT. Assorties de mesures détaillées, toutes les recommandations ont été formellement acceptées par le DETA qui se chargera de leur mise en oeuvre:

    1. Développer un outil de suivi des projets de mobilité douce et de leur priorisation

    La Cour des comptes estime qu'il faut «objectiver les décisions» à travers l'élaboration de critères de décision, assurer la cohérence du réseau afin de permettre une continuité dans la manière de procéder et faciliter, de la sorte, l'application de la loi cantonale sur la mobilité douce (LMD) du 15 mai 2011 et celle pour une mobilité cohérente et équilibrée (LMCE) du 5 juin 2016, qui prévoit une priorisation des modes doux et des transports publics au centre ville.

    2. Définir les objectifs du suivi de la mobilité douce et, le cas échéant, revoir les modalités du suivi en fonction des objectifs de base

    Aux yeux de la Cour, il faut «objectiver les résultats des comptages», utiliser les données comme processus d'apprentissage et comprendre ainsi les besoins des usagers (piétons et cyclistes) en termes d'itinéraires.

    3. Sécuriser les zones d'échanges problématiques

    L'objectif réside dans une meilleure intégration de la mobilité douce dans ces zones d'échanges qui posent actuellement des problèmes, spécialement la place de Bel-Air et la place de Cornavin.

    4. Améliorer la concertation des autorités avec les associations de piétons et de cyclistes lors de l'élaboration des projets

    Dans l'optique de la Cour des comptes, cette quatrième et dernière recommandation doit s'appuyer sur les moyens suivants: déterminer quels projets devraient faire l'objet d'une concertation, choisir le cadre formel de la consultation et s'inspirer de l'expérience acquise lors des projets d'aménagement autour des gares du CEVA ou Léman Express (avec le concours de l'Office de l'urbanisme, rattaché au Département cantonal genevois de l'aménagement, du logement et de l'énergie) à propos de la consultation des associations d'usagers (piétons et cyclistes) de l'espace public.

    Les acteurs mis en exergue ont du pain sur la planche. L'approche délibérément co-constructive du rapport d'évaluation no 114 de la Cour des comptes les aidera utilement à atteindre leurs objectifs dans les meilleurs délais.

    Peter LOOSLI

    ANNEXE • Rapport d'évaluation no 114 de la Cour des comptes de la République et canton de Genève sur la politique de mobilité douce, publié le mardi 7 mars 2017 et librement disponible sur:

    http://www.cdc-ge.ch/fr/Publications/Rapports-d-audit-et-d-evaluation/2017.html

     

  • FORTA • L'ARC sort du bois

    Ferney-Voltaire, le 11 février 2017

    A la veille de la votation populaire suisse sur le «Fonds pour les routes nationales et le trafic d'agglomération» agendée pour ce dimanche 12 février 2017, l'ARC (Assemblée régionale de coopération, futur Pôle métropolitain du Genevois français) vient de se prononcer clairement pour la création de ce fonds (voir lien mis en annexe), sans craindre de s'immiscer dans les affaires des voisins. 

    Cet appel s'adresse en particulier aux habitants de la région urbaine de Genève établis dans sa partie française et exerçant leurs droits politiques dans le canton de Genève ou dans un autre canton de la Confédération suisse, en leur qualité de Suisses de l'étranger (ils sont environ 45'000).

    L'argumentaire est fort simple: le territoire de l'ARC (1'400 km2, 120 communes, 400'000 habitants) fait partie intégrante de l'aire urbaine. Il est directement impacté par l'issue de cette votation fédérale, spécialement du point de vue des cofinancements d'agglomération, appelés à devenir pérennes à travers le FORTA.

    Peter LOOSLI

    ANNEXE: http://www.arcdugenevois.fr/actualites/mobilisation-pour-le-forta