A situation exceptionnelle, démarches et solutions exceptionnelles. Face à la crise sanitaire à répétitions de nouveau fulgurante, les deux hauts cadres des douanes françaises et suisses chargés du Grand Genève resp. de l'Arc lémanique (en poste à Annecy et à Genève-Cointrin) ont accepté il y a peu, avec digilence et bienveillance, de «parler vélo» avec les tenants locaux de la mobilité douce, rassemblés au sein du collectif interassociatif franco-suisse CICLABLE (ATE Vaud & Genève, En Ville à Vélo-Annemasse, Pro Vélo Genève, APiCy du Pays de Gex, AERE-Reignier-Esery, Salève Vivant-Collonges-sous-Salève et al.).
Objectif premier, à court terme: cerner de concert et avec précision les marges de manoeuvre pour laisser circuler les vélos librement, sans barrières douanières, dans le respect aisé des gestes barrières - distanciation en tête - qu'offre la bicyclette, par ailleurs propre, silencieuse, salubre. Avantageuse à tous points de vue.
Relu et amendé l'autre jour par les autorités douanières des deux pays, le compte rendu des échanges DOUANES-CICLABLE vient d'être divulgué (1) et fait désormais l'objet de la discussion publique franco-genevoise (2), de fait bien au-delà des conséquences du coronavirus, notamment sous l'angle du rôle accru des contrôles dits aléatoires (douane volante) en ce XXIe siècle.
Peter LOOSLI, Ferney-Voltaire (France), représentant de l'APiCy du Pays de Gex au sein du collectif franco-suisse CICLABLE
(1) Récit de la rencontre DOUANES-CICLABLE, sur le site de l'Association des Piétons et Cyclistes du Pays de Gex (APiCy), voir sous :
https://www.apicy.fr/lienarticle/4498
(2) «Comment les associations vélo bâtissent le Grand Genève», dans : Le Dauphiné libéré, vendredi 13 novembre 2020, en page «Genève et la Suisse voisine», voir image ci-après et sous :